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A demi Mot
8 avril 2012

Et dire que naturellement

pollution

 Photo de : http://www.fotocommunity.fr/pc/account/myprofile/1657099

 

Et dire que

Nous avions signé un « pour la vie »

Tristes pires noyant les pour et  les meilleurs

Tristes « écrire » griffant l’Histoire

Et ses refrains.

Tout. Tout devait être. Naturellement

Mais pour toi, la vie n’est que vilaine

Les coups se mettent à terre

Coups bas et

Coups tordus de douleurs.

 

Et dire que

Feue après feux, je m’éteins

Mon corps entre tes mains

Perd son identité.

Atrophiée, tu amputes mes racines.

Je subis tes caprices, j’ai mal à en crever

Et lorsqu’à mes souffrances

Mes cris cherchent un appui

Personne ne m’entend.

Personne.

 

Et dire que

Torturée, flagellée je purge ta perpétuité.

Lorsqu’à ta soif

A ton pouvoir, j’étouffe

Tu me pénètres, me sondes et

Te décharges

De tes responsabilités, de tes déchets.

Et tu entailles ma chair

Fores, creuses, fouillant mon antre, ma richesse

Et tu me vends, me discutes tel un mac à dames nanti.

Tel un marteau piqueur  qui me martèle la croûte.

Tu aspires en mon sein, toute mon énergie

Tu me violes, hante avec tant d’indifférence …

Et personne ne m’entend.

Personne.

 

Et dire que

Mon sang sombre en marée noire

Souillée, meurtrie j’inhale ton parfum

Ce poison qui inspire les sens

Ce venin qui nous tue toi

Et moi.

Et lorsqu’à mes souffrances

Mes yeux s’ennuagent

Lorsque je pleure, je m’averse

Je m’orage

Que coule de mes yeux, l’arme et sanglots

Lorsque la peur me tressaille

Que ma chair se met à trembler

Déchirant tous tes acquis

Tes vies.

Tu sanglotes.

Te lamentes, genoux à Terre

Injuriant tous tes saints

Reniant tous tes dieux

Tu méprises

Et ne comprends plus le sens de ta vie.

Car pour toi Nature elle ment

Elle t’appartient et la peau cède

Pour toi la vie n’est que vile haine

Les coups se mettent à Terre

Coups bas et

Coups tordus de doux leurres.

Et voilà que l’on te plaint

On t’écoute, on te pleure

Pendant que moi

Personne ne m’entend

Personne. 

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7 avril 2012

Les vieux souliers

Les vieux souliers tableau van gogh

"Les vieux souliers" tableau de Van Gogh

 

Combien de nos travers, d’à l’envers et faux pas
Entre rimes et vers, combien à bout de bras
Porte-t-on cafardeux, d’illusions rimaillées
Traîne-t-on valeureux, les godasses usées ?

Ça s’écrie au pinceau, ça s’ébauche à l’usure
Révélant les échos, l’espoir, les écorchures.
Ça s’écrit à l’hiver sans futur composé
Tout le mal qui opère est lacé à nos pieds.

Et pourtant l’encrier déborde de promesses
La palette est peuplée de couleurs et d’ivresses
Se camouflent douleurs, esquintés et blessures
Seul au fond notre cœur s’érige en la culture.

Combien de déceptions, d’amours et fausses routes
Entre mots et leçons, entre forces et doutes
Devons-nous supporter pour croquer l’existence
Devons-nous magnifier pour défier nos errances ?

Ça se prend par la main, par le corps et les tripes
Et pour temps les quatrains n’ont jamais de principes.
De la toile au papier, le peintre est un poète
Simples et vieux souliers, nous créons même quête.

Catangèle

7 avril 2012

Les amants

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Toile de Magritte - Les amants ( 1928 )

 

D’un secret sur la langue au tourment d’un adieu
S’est bâti l’interdit, la mort d’une intention.
L’agonie du jour tangue et s’effondre en tes yeux
L’amour n’aura de vie qu’au subi des sanctions.

Ferme les yeux Amour, les mânes te contemplent
La nuit s’est immiscée entre nous et l’envie
Elle peint les contours de tes lèvres, mon temple
Le galbe d’un baiser se teinte d’un sursis.

Nos draps n’auront de soie, qu’au froissé d’un linceul
Condamnés à souffrir, à défier nos péchés
L’amour s’en va périr au jugement dernier.

Les amants n’ont de droits qu’en ce qui les rend seuls :
L’union de leurs soupirs en Jamais dévoilés
Et le mal de pâtir… De n’avoir pu s’aimer.

 

Catangèle

7 avril 2012

Et voilà que juste détresse

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Photo : http://www.fotocommunity.fr/pc/pc/display/18805912

 

Douleur que tu fais mi-haine
Que reste-t-il des au revoir,
Des lèvres qu’on posait
Sur les courbes des deux mains
De l’horizon mal dessiné.
La peur d’omettre l’Un sensé,
De croire en corps ce qui s’effrite?

Mais les cris qui se crachent,
Comm’ pour éteindre les restes…
Le reste qui se meurt
Le reste qui s’indigeste.

Après deux mains
Combien essoreront mes yeux
De pilules mal avalées
A coup de « sors ! » que tu flagelles ?
Et combien de ment iras-tu
Semer ailleurs… Où l’on croisait
Nos fois en nos voix.
Avant de crucifier vérités
Avant de crucifier mon âme ?

Qu’y a-t-il après toute détresse?

Le j’hais d’un éclat
Sorti des voix de ta peau,
Sorti des tripes de tes mots?

Un refuge niché dans l’histoire
Où restes de froidure
Deviennent maîtres de nos sangs ?

Un sentier des jamais,
Brisées de pluies et du soleil ?

Qu’y a-t-il après tout de peine
Tout de Nous déshabillés
Nus de l’avoir et de l’étais… ?

Car j’étais… oui
J’étais la route qui mène à toi.
J’ai « t’hais » en travers de la gorge
J’étais « l’après tout » d’une peine
Je suis l’après d’une détresse.

Catangèle

7 avril 2012

Au fond de l’abîme

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Photo de http://www.fotocommunity.fr/pc/account/myprofile/1408528

 

Le tableau présentait tout l’écho des « encore »,
La douleur corrompue de l’enfant dérapant
Une aiguille plantée dans le temps qui dévore,
Puis des larmes rompues aux abords du « frappant ».

Le soleil provocant, fournissait l’illusoire
Au déclin bien assis juste au bord de l’envie
Spectateur délinquant au regard provisoire
Recueillait les sursis répandus par la vie.

Dans les tripes meurtries de ces veines bourrées
D’un liquide assassin aux fragrances « bonheur »
Se mêlaient psychiatrie de l’espoir massacré
Et le triste dessein d’un sourire planeur.

Et le gris de la mort dessinée au blaireau
Décrivait pauvreté dans les bras du supplice,
La douleur qui se mord en merci au bourreau
Et l’extase ajustée à l’enfer, doux complice.

Ce tableau présentait tout l’écho des « encore »,
La douleur corrompue de l’enfant délirant
Une aiguille plantée dans le temps qui dévore,
Puis des larmes rompues aux abords d’un mourrant.

 

Catangèle

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7 avril 2012

Ce trop de toi

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Photo de : http://www.fotocommunity.fr/pc/account/myprofile/902588

 

L’absence a comme un goût d’âpre sur les murs
Ca résonne comme un rien au bord du vide
Comme un sourd assis au bord du lit
Comme un rêve mort-né qui tache d’une ombre
Qui s’attache au sombre,
Et ce silence
Ce silence
Fracassé en claqué de porte
Tous ces non-dit qui t’emportent
Qui m’emportent.
Et cette absence
Cette absence
L’absence a comme un air de nous
Ce Nous planté sur l’oreiller
Qui n’avait plus qu’un clou au bec
Qui n’aura plus d’Hier à sec.
Et l’arrogance
L’arrogance
Cette arrogance qui gifle l’or sous mes paupières
Toutes ces ressources qui me restent
Héritage d’un trop aimer.
D’un trop de toi.
D’un trop de moi.
Mais l’outrage te garde en vie
Et l’outrage est ma survie.
Et ça crève sur le papier
A petit feu, à petit toi
A demi mots que j’écorche
Qui se raturent dans mes yeux
A demi flots que je renifle
A demi corps qui me supporte.
Et cet amour!
Cet Amour
Les résidus de cet outrage
L’outrage de ce silence
Le silence de l’arrogance
Et l’arrogance de ton absence
Ca tourne en rond autour du lit
Ca tourne en rond dans mes tripes
Ca pue l’erreur sur le chemin
Ca s’ivre de toi… de noue le coeur
Ca pue l’amour et ça me crève.
Et cette absence
Cette absence
Ce goût de dérision dans mes doigts
Ca résonne comme ce cri que t’entends pas
Comme un paumé que t’as croqué
Sur une toile d’arrêt …. né.
Et ce silence
Ce silence
Qui cogne demain à coups de toi
Qu’a le pardon mort au combat
Ce truc qui triche avec l’espoir
Ce truc qui veille en insomnie.
Ce cendrier qui se remplit
Ces mégots morts au bord du vide
Ces déchirés dans mon bide
Et ces secondes trop bien nées
Que t’as laissé sur le papier
Que t’as laissé sur le chevet.
Ca pue l’erreur dans mes espoirs
Mais c’est le Tout qui s’indigeste
Mais c’est le souffle qui me reste
De ce toi
.
De cette absence
.
De ce silence
.
Ce silence
.

Catangèle

7 avril 2012

Croque-moi la vie

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Photo de: http://yespapaprod.blogspot.com/

 

Peinture-moi l’amour en couleurs estivales
L’automne sera peau passionné d’une toile
As-tu vu cet éclat au ventre des amants ?
Il silence les cris crayonnés en aimant.

Mets un brin de nous, d’eux en souffles de non dits
Le pinceau caressant les rondeurs de l’envie
Le galbe aura l’union comme unique figure
Un soupir de lumière en unique écriture.

Le Tout sera là-bas, juste au bout de ta voie
Il dira la lueur au-dedans. En émoi
Te voilà prodigieux, en un mot magicien
Quand l’écho d’un aimer émerge de tes mains.

Et tu t’attentionnes au vide débordant
D’un regard qui se ride au jeu brisé du temps
L’Amour sera l’enfant qui s’effile en étoile
Reste plus qu’un secret, le parfum de ce voile.

La vie se sourire, se colore à l’usure
Quand au mur suspendue, l’emprunte d’un murmure
Sera peinte d’une âme, un corps et la magie
Sera peinte au tableau d’émotions assorties.

Dessine-moi l’instant qui jamais ne s’éteint
La foi des sentiments qui foisonne en l’humain
Un espoir, un clin d’œil et l’amour dans la soie
Dessine-moi le Mot qui s’unit à tes doigts.

 

Catangèle

7 avril 2012

Notre prière qui êtes Ô’dieux

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Photo : http://www.fotocommunity.fr/pc/account/myprofile/1721040

La partition n’écrit que rengaines d’à-coups et d’à corps.
Les notes font la gueule de travers.
Déchirer, déchiffrer des ans d’à secondes des coups eus.
L’an fend le ciel, ce regard né d’un Dieu qui n’a plus tout son charme.
Et le temps désespère à hurler des pages d’horreurs, massacrer des ” à genoux” fouillant le sol pour ne plus voir … Une goutte de survie.

L’Inde’différence qui dégueule l’inhumain.
Qu’on ne voit pas dans nos miroirs, dans ces gorgées d’opulences qui gisent sur nos tables, dégorgent de nos yeux, crissent dans nos plaintes, et dorment sur des toiles.
Dorment sur des pages d’Histoire trop oubliées, griffonnées, gommées, cornées, déchirées… mort-nés de souvenirs .
Les notes font la gueule démaquillée…

Le DO se tourne… Bien plus simple à écrire pour l’aveugle.
Et l’on marche à reculons au son des cloches dans nos “Mais” moires.
Le DO se courbe, l’autruche en devient la politique…

L’Histoire fera le geste !

RE de côté … Se coiffent les pontifes, reines, rois et dieux …
Le ” gouverne ” ment … On se ment à torts et à travers …
Le RE se joue dans les églises …Aux pieds de cet Haut teint d’universel et de miséricorde !

La foi fera le reste !

Le Mi lisse l’écriture d’abominations … De terres lointaines dans nos consciences qui pullulent de capricieuses insouciances.Et le borgne prend les armes sous son toit, réfugie son cœur sous le matelas… Fera “don “, répondra de ses mains à la quête, pour ses prières dominicales …

La vie sera la peste !

Le FA , mine de rien, mine de Tout s’effondre, se vautre, s’affale …
Tels ces silences leurrés d’hypocrisies. Il meurt à la porte, juste à côté …
Relatif du voyant non croyant, superlatif du croyant non voyant.
Il en terres démunies, est affamé. La faim n’a plus de FA, se démaquille !

Hier ne sera qu’un test !

Le SOL s’écroule sous leurs pas. Bouffant poussières et froidures. Mais pour temps, l’orgue fait le fier, suant des vœux par milliers… Rituel habituel … Rite qui s’invite … Qui s’habite…Les notes se soumettent, les notes font la gueule désabusée.

L’agonie sera preste !

Le LA, cet ici qui rend sourd, et qui rend ce Là, bas et si loin. Qui produit du passé comme on fabrique de l’indu , alors que tombent des tombes, des “aussi loin”, des “pas chez nous” !
Des “aussi près” … des trombes d’Hommes désoeuvrés…

Le destin sera céleste !

Le Si a mis Paris en bouteille … Conditionnant l’indifférence, l’asthénie et l’impuissance.
Le SI lance la mort à la face du Monde sans qu’il n’ait de regret dans ses instincts… sans que l’Or ne perde sa luisance…. Sans que l’orgue n’omette de fredonner des liturgies …
Des notes … et des notes qui font la gueule endimanchée.

Et l’Homme retournera sa veste !

Catangèle

 

7 avril 2012

Extrait d’abstraction

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photo : http://www.fotocommunity.fr/pc/pc/mypics/1165319

Il y a dans désaimer, cette chair que l’on voudrait oubli mais que la douleur maintient en vie. Lente agonie de souvenirs qui suffoquent de n’avoir jamais été désirés. Vaincus mais toujours victorieux. De ces caresses que le temps a emporté au gré des vents qui tournent, virevoltent et qui reviennent inlassablement nous insuffler des restes, des fragrances, l’écho d’un avoir aimé avec condition, l’adieu et ses jouissances.
Il y a dans désaimer, la déchirure d’une peau fragilisée de mains, l’éclatement d’un repaire, ce berceau où veillait un amour mort-né. La déchirure de débris d’heures, de feuilles mortes aux printemps quand l’espoir à peine sur ses pieds a foutu le camp dans d’autres contrées chimériques.
A trop écrire en survie, se toisent l’ombre de tes yeux et ma peau qui s’essouffle.
Il doit bien y avoir quelque part, un endroit réceptacle de ces pensées trop usées de te posséder. Un lieu où se jouent l’amour et sa mort comme se déchirent les pages d’une histoire aboutie. Un lieu où se noient la mémoire et ces mots au combien jamais dits. Un cimetière dédié aux sentiments d’amants perdus dans les abîmes de l’illusion. Il doit bien y avoir quelque part, un caveau refuge de l’attente où déposer ces jours qui me harcèlent, cette voix fantôme qui me rabâche et me tue toi.

 

Catangèle

7 avril 2012

Comme une évidence

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J’écris.Des résidus de nuits, certes flapis
D’insomnies inspirées aux songes mal venus.
Je conjugue mon sort au pas, c’est sans répit
Composé d’imparfait. Ma plume est parvenue !

Dès lors que se devine un mot sur le papier
Au risque de gêner la blancheur d’une feuille
Qu’au tracé de la mine adaptée à ces pieds
Se laissent crayonner sensations qui s’effeuillent.

J’y ai croisé des voix, des instants qui subliment
Lorsqu’au souffle effleuré plus rien n’a de matière
Mes doigts vivent le galbe et le corps de ces rimes
Tel un ventre, âme née qui n’a plus de frontières.

J’écris. Des bouts de chair, des boues de solitude
Les saisons d’une vie, des coulées d’écrits veines
Le sang n’a plus de loi lorsque l’oeuvre est prélude
D’un intime quatrain se déleste l’humaine.

Et quand en un soupir tout s’affole en mon encre
Comme un coeur qui se crie, qui se tord et s’accouche
Se parfont de ratures, de mots et s’échancrent
Mes vers seront Poème en fin sur votre bouche .

 

Catangèle

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