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A demi Mot
7 avril 2012

Délivrance

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Lorsque le silence lira l’écho d’un bruit d’elle
S’envoleront en rires tous les fous d’éclats.

Pieds et âmes liés épèleront le glas
Voguant tel l’Amer sur un champ d’éternelles.

Il n’est point d’horizon qui couvre vos cheveux
Ni de doigts impatients déposés sur vos lèvres.

Des masqués de secrets… se dénude l’orfèvre
Au tourné de ce vent le voile n’a pas « d’yeux ».

De courbes déformées aux galbes confessés
Le songe se consomme en croquis d’écriture.

Le poème est dessin à qui boit sa blessure
Le poète est chagrin à qui tait l’éclairé.

Nul n’a le temps pour don, ni le coeur ignorance
Quand les cris du silence ont les doigts tachés d’encre.

Alors assisterez aux aveux qui s’échancrent
A l’amor d’une plume accouchant sa naissance.

 

Catangèle

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7 avril 2012

Fausse route

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http://www.fotocommunity.fr/pc/pc/display/22234568

 

J’ai la gifle en attache
Elle enrobe les vœux
Les regrets et là …Corps !
J’ai la gifle qui démange
Qui ramène les douleurs
En semelles écrasées.
Qui brille d’amour
Sans le vrai sous la peau
Sans déchirer un jour
Et le tendre en enfance…
.?.?.
Où est l’enfant paumé
L’errant troubadour
Qui cultive le mot
Pour y croire encor ‘ ?
…..
Encor’ encor’ et encor’
….
J’sais rien de ces mots
Ni des heures qu’on s’leurre.
J’ai pas envie de voir
C’qui s’montre du doigt
J’me tort de ne pas être
Je m’erreur de ne pas voir !
Mais je suis au fond des tripes
Et je noie au fond des yeux
Et j’me noir au fond d’un jour !

Les regrets et là ? Corps … ?!
Mais c’est c’que j’ai de plus prêtant !

C’dont on pourrait abuser ?
Mais y’a rien à y trouver !

Mon âme est sur papier …

Catangèle

7 avril 2012

Ça se fatigue

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Ça se déchire la nuit
Ça se déchire et ça se meurt
Lenteur de secondes repues
Ça s’outrage, se décourage.
Ça compte les ans, les saisons
Ça pue l’erreur mal pansée.
La nuit, ça fait l’offense
Bien mieux que l’amour
A ce qui reste d’un enfant
Accroché sur la peau.
La nuit, ça se découd
Ça se dévêt à petit feu
Et puis ça gifle l’instant
Dès lors qu’un rire est inutile
Dès lors que tout meurt silence.
Et sur la nuit, l’outre âge
Un ridé de cassures
Qui porte trop bien son nom
Qui porte haut des yeux tombés.
Et ça fait mal la nuit
Quand l’éternité se place
Que l’insomnie se défigure
Oui ça fait mal la nuit
Au sec des yeux vidés de tout
Quand y’a plus rien à pleurer
Pas même un geste maladroit
Pas même un mot jeté comme ça.
Et ça fait court la nuit
Quand l’histoire n’a plus de suite
Et que les pages se retournent
Sur un passé si mal narré.
Oui ça crève la nuit
Oui ça crève et se déchire
Ça se coup de solitude
Ça secoue de point final
Et ça promet un lendemain
Comme on promet un pour la vie
Ou qu’on se dit que c’est la vie.
Et ça revient sans cesse la nuit
Ça se fantôme au coin du cœur
Ça parle seul, ça s’écrit mal
Ça se rature et ça se gomme
Comm’ pour refaire un impossible
Comm’ pour y croire encore un peu.
Alors on reste là
Planté comme un con
On compte l’à venir
Comme on a perdu le passé
A coups de seconde en l’horloge
A coups d’hier qui résonne
A coups de ressemble à demain.
Ça se déchire la nuit
Ça se déchire et ça se meurt…

 

Catangèle

7 avril 2012

Et l’amour change demain

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Il en aura fallu des heures à rebours
De ces contes perdus, des comptes à recours
Quand coulaient un à un les blessés de nos nuits
Pour que chaque matin puisse essuyer la pluie.

On en aura jaugé des faux pas à l’endroit
Des tendresses laissées en friche dans nos doigts
Quand au frôlé des draps plus rien n’avait de ciel
Ni ta peau ni mes bras, pas même nos pluriels.

Je l’ai bien vu venir l’erreur à notre table
Elle avait ton sourire au bord du regrettable
Elle avait ton silence en guise de présent
Frisant tant l’indécence quand le mal fut latent.

On en aura permis des temps d’égarement
Des amas de contrits, des oublis de serments
Lorsque de nos regards nous parlions d’aventure
Alors que les trop tard nous criaient l’imposture.

Il en aura fallu des larmes étouffées
Des semblants de repus lorsqu’on nous admirait
Des rictus travestis en voile de bonheur
Quand le tort bien assis avait fané nos cœurs.

Je l’ai bien vu partir l’Amour avec tes yeux
Même si trop longtemps, attendu, espéré
Mais le temps oui le temps m’a nourrie d’utopie
Je n’aurai plus vingt ans à t’offrir en mon lit.

Catangèle

7 avril 2012

Lis-moi

LIS MOI

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7 avril 2012

Douce ivresse

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J’ai bu à m’enivrer son langage amoureux
La chaleur, le doré d’un tremblant de douceur
En croisant, décroisant nos battements de cœur
J’y ai trouvé l’âmant au regard langoureux.

J’ai bu à m’engloutir, me noyer en ses eaux
Ce fut en un soupir, d’une audace à l’audace
Que la voix du hasard nous frôlant face à face
Se tut en nos regards, aux confins de ces mots.

J’ai bu sans retenue l’infini d’un délice
Submergée, défendue dans un flot de tendresse
Les papilles troublées par l’émoi d’une ivresse
Ont fondues, enlisées sous un ciel de supplices.

J’ai bu à m’émouvoir en son puits, en ses yeux
Aspirant tout l’espoir aux palais des saveurs
En son sein un été, l’inondé d’un ailleurs
L’effleuré titubait au rythme de nous : Deux.

J’ai bu à m’étourdir, l’enlacé de l’envie
De sa langue en « frémir » s’est dessiné le ciel
J’ai bu à magnifier les bras de l’Eternel
Quand de l’ardent baiser ce poème naquit.

Catangèle

7 avril 2012

Et s’il n’était que Nous ?

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Il est la question délogeant la réponse
Un doute désoeuvré de tout entendement
La raison d’un instant, la saison qui s’annonce
L’inconstant attribut d’un Hier qui nous ment.

Et même si le cœur s’affole à sa naissance
Qu’un survivre est témoin d’une âme ranimée
On discerne le vrai, les doigts de l’évidence
En l’ému du baiser d’un Toujours à Jamais.

Lorsqu’on lève les yeux au ciel, à l’authentique
On peut différencier sa beauté d’un danger
Dans sa voix le précieux qu’on figure érotique
Et pourtant cher ami, il est doux messager.

Il parle avec le corps, la voix et l’infini
Le temps se cristallise au son de ses frissons
Il invite en ses bras un espoir rajeuni
Il a même parfois des faux airs polissons.

Pas plus tard qu’une nuit l’ombre s’est fait sa place
Aux gorges de l’ennui quand la peur vous embrasse,
Vous vouliez définir ce qu’est le verbe aimer
Vous vouliez parvenir au possible exprimé.

Et si je vous disais ? …

Il est souffle du vent effeuillant la pensée
Le cœur d’une attention en secondes offertes
Un bout de ce hasard que l’on croit insensé
Mais qui donne à la foi magiques découvertes.

Il n’a pas de pareil au creux de ses prunelles
Unique à chaque fois, le Bonheur est son nom
Il s’inscrit tout là haut dans le livre éternel
A mes yeux, à mes joies il porte votre Nom.

Il est l’inconvenant d’obscures amertumes
Le troublant d’insomnies qui toisent de bien-être
Ces pages que l’on tourne en trempant notre plume
Dans une encre d’Avoir le désir de renaître.

Puis il est mon Amour le souffle qui est votre
Celui qui de douceur s’est logé dans mes yeux
L’aberrant survenu dans l’espoir qui est notre
Cet Espoir à l’éveil que je veux audacieux.

Et si le verbe aimer n’était que Vous… que Nous ?

Catangèle

7 avril 2012

Encrier dépeuplé

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Les verbes contrariés étaient tous attablés
Mégotant un à un, face à un nom commun
Sur leur vie conjuguée trop souvent au passé
Et ces termes d’emprunts, les épargnant défunts.

« Inspirer » démuni et le cœur mal assis
Entonna le débat avec perte et fracas :
« Le passé m’a tout pris, m’a coupé l’appétit
Mes quatrains sont à plat ! Il nous mène au trépas ! ».

L’expression enjouée, « Raturer » se gaussait :
Pour ma part les enfants, je le trouve exaltant
Il a l’art de passer d’une peine effrénée
Aux sourires d’antan qui me rendent vivant !

Silencieux, dans son coin « Aspirer », mal-en-point
Ayant perdu la voix dans tous ses autrefois
Malgré tout prit le soin de répondre en témoin :
« Sans être un rabat-joie, j’ai réprouvé la foi ! ».

« Conjuguer » se levant, renforça l’inquiétant :
« Moi je suis possédé ! Le Futur censuré
Je n’ai plus le mordant d’embrasser le Présent !
Le pouvoir du Passé me condamne à errer ! »

Circonspect, « Rimailler » intervint irrité :
« N’êtes-vous ingénieux qu’en vos cris insidieux ?!
Ce que vous omettez sans le moindre regret
C’est le simple précieux qu’est le Mot, même gueux !

Vous pleurez votre sort récusant d’avoir tort
Accablant le Passé, bannissant ses attraits
Reconnaissez alors et ceci sans effort
Que vos vaines pensées chassent nos Désormais ! ».

Le silence en amont fit offrande d’affront
Les verbes blêmirent, se turent en soupirs.
Et s’il avait raison ? Qu’en pensait la passion ?
C’est alors que « Suffire » aux aguets, feint de rire :

« Vous croyiez mes amis posséder l’alchimie,
Vous viviez sans compter sur « l’acquis » d’exister
Fatigués aujourd’hui, vous pleurez la survie
Mais il n’est plus navré que mon cœur impliqué !

Vous frôlez le dédain abattant nos « Demain »
Omettant l’essentiel : l’Ecrit est immortel !
L’imparfait d’un chagrin vaut tout l’or d’un matin
Tant que brille à l’appel l’âme inconditionnelle ! »

Le Nom commun présent se leva lentement
Influant l’attention de ses hôtes, grognons :
« Je vous prie, un instant de jauger vos tourments
N’étant qu’un simple nom, ne ferai de sermon !

On m’appelle « l’Espoir » mais aussi : « Soif d’y croire »
Aussi vieux que le Monde et vos tristes secondes
J’erre en tout oratoire et les moindres histoires
Pour que seul l’Amour gronde en vos vies infécondes.

Le Passé, mes petits, n’est autre qu’un ami
Soucieux d’être entendu mais surtout reconnu
Il arpente vos cris, combattant l’incompris
A mon cou, suspendu, Lui connaît la Vertu !

Qui pourrait se vanter d’être et d’avoir été
Sans l’appui bienfaiteur du Passé en son cœur ?
Qui pourrait affirmer qu’Aujourd’hui n’est passé
En sachant que chaque heure s’en va et se meurt ? ».

L’air serein revenu, les regards rabattus
L’espoir se fit petit, dans son coin recueilli
Quand d’un bruit impromptu, le calme fut rompu
Le poète alangui, de sa plume, écrivit :

« Ô muse de mon cœur, n’avez-vous en vos yeux
Le plaisir des valeurs, ce qui nous fit heureux ?
Auriez-vous oublié, l’Eternel en nos mains ?
L’encrier dépeuplé, sans votre âme, s’éteint. »

Catangèle

7 avril 2012

Le rouge de vos mains

le rouge de vos mains

7 avril 2012

Mon cher ami

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Cette lettre Monsieur pour ne pas délaisser
Le chant en mes pensées au refrain langoureux
Et ces mots amoureux vagabonds égarés
Qu’ici je vous remets. Vous m’êtes si radieux !

Depuis votre départ, erre la déraison
Mon âme à l’abandon rêve votre regard
Il n’est point de hasard quand votre aide en dit long
Votre voix est un don ! Vous m’êtes bel égard !

A l’aube de ce jour où mon cœur va guérir
Je vous livre un soupir guettant votre retour.
Durant votre séjour, s’est croqué le désir
Je vous veux revenir, vous m’êtes tant l’Amour !

Embrassant l’Eternel noyé dans l’effleuré
Mes doigts dans l’encrier cherchent le sensuel
Ce doux providentiel de me sentir aimée
Par l’heureux qui vous sied. Vous m’êtes essentiel !

Votre peau de cristal a fleuri nos envies
Il n’est pas une nuit où le loin ne fait mal
Où ce songe banal ( vos lèvres mon ami )
Ne sombre dans l’exquis ! Vous m’êtes si vital !

Cette lettre Monsieur pour ne pas effacer
Tous les doux caressés dans le vert de vos yeux.
Pour que le merveilleux et l’ardeur partagée
S’unissent à jamais. Vous m’êtes tant l’Heureux !

Catangèle

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