7 avril 2012
Délivrance
Lorsque le silence lira l’écho d’un bruit d’elle
S’envoleront en rires tous les fous d’éclats.
Pieds et âmes liés épèleront le glas
Voguant tel l’Amer sur un champ d’éternelles.
Il n’est point d’horizon qui couvre vos cheveux
Ni de doigts impatients déposés sur vos lèvres.
Des masqués de secrets… se dénude l’orfèvre
Au tourné de ce vent le voile n’a pas « d’yeux ».
De courbes déformées aux galbes confessés
Le songe se consomme en croquis d’écriture.
Le poème est dessin à qui boit sa blessure
Le poète est chagrin à qui tait l’éclairé.
Nul n’a le temps pour don, ni le coeur ignorance
Quand les cris du silence ont les doigts tachés d’encre.
Alors assisterez aux aveux qui s’échancrent
A l’amor d’une plume accouchant sa naissance.
Catangèle
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