25 juillet 2014
Au vide suspendu
Sans quoi la vie n’aurait pas les yeux bleus et l’âme pleine. L’aveu de toutes ces raisons qui fait son chemin. Tout petit bonhomme au bout duquel se trouve encore et encore, l’extrémité des gestes. Le galbe d’une œuvre qui tricote des refrains de toutes les couleurs.
Et se refuse le droit de mettre tous sentiments dans le même sac. L’ouvrage d’une vie, funambule sur un fil qui se tend et se détend. Ne tiendra qu’à un fil. Ou au vide qui me porte.
Sans quoi la nuit n’aura plus jamais les yeux tristes et le corps sage.
Crédit photo : Alexandra Cameron
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