Insuffisance des maux
Y’avait l’Erreur là-bas, accroupie sous la langue
Tel des jours qui bégaient et des rimes qui tanguent
Le temps faisait sa loi, conjuguait les saisons
Sans vraiment effacer, ni virgules ni ponts.
Les quatrains orgueilleux érigeaient le passé
S’entrechoquaient le vrai, souvenirs et jamais.
La mémoire alanguie, fut induite en erreur
Les croquis sont soumis aux vouloirs de l’auteur.
Y’avait là-bas, l’Âmour, de la prose et des gestes
L’entrouvert d’une couche et des choix et des restes.
Y’avait la joie des mots, le pouvoir d’un à Dieu
L’éternel a bon dos, quand la fuite est en jeu.
Mais le temps cher Aimé, ne forge pas l’union
Il dévaste un passé en faisant le dos rond.
Le temps est un endroit où se joue la misère
Du lointain, de la foi ; Les souvenirs sans terre.